Dans les inscriptions moyen-perses des premiers siecles de l'epoque
sassanide, de nombreux mots presentent un -y final muet. Si la presence
de ce signe semble a premiere vue completement aleatoire et depourvue
d'un sens ou d'une fonction quelconque, il s'y cache en fait un systeme
fort simple, gouverne par une 'loi rythmique' que l'auteur s'efforce
d'expliquer dans la presente etude. S'il a fallu plus d'un siecle pour
decouvrir cette loi, c'est principalement parce que l'analogie a influe
sur le systeme des le debut, a tel point qu'il a ete rendu
meconnaissable au fil du temps. Vers le tournant du 4e au 5e s. ap.
J.-C., le -y final a subi un changement, tant formel que fonctionnel,
pour devenir progressivement le trait final tel que nous le trouvons
dans les textes en pehlevi des livres.