Et si tout découlait d'un fil ? En avril, ne te découvre pas d'un fil.
En mai fais ce qu'il te plait. Mais le fil nous conduit dans sa
fragilité comme dans sa force sur notre chemin de vie. Le suivre, sans
le briser. Malgré le temps, les obstacles de la vie. De fil en aiguille,
on tisse sa vie, les liens qui nous unissent ou nous désunissent. Guidés
par le fil... invisible. Le sentiment se jette au fil, les grilles en
mouvance, trompent la faim d'un voyage. Je jongle avec les ombres, les
doigts en monde parallèle, creusés de vie et d'absence. L.G.