Paolo Spinicci engage une libre meditation sur l'odyssee d'Ulysse, selon
le contraste d'un temps cyclique, image d'une origine dont on ne sort
pas, et d'un temps fini oriente, reconfigure par le recit. A
l'attraction metaphysique de la Vie infinie et qui se devore elle-meme,
il oppose la construction humaine d'une histoire, qui suppose autant le
surmontement de l'oubli que l'acceptation de la mort. C'est ainsi a une
reflexion metaphysique radicale sur le partage en nous de ce qui est
humain et de ce qui ne l'est pas, menee en termes aussi simples
qu'eclaires par la parole du poete, que s'adonne le philosophe italien,
dans son commentaire personnel de L'Odyssee.