La relation entre les droits de l'homme et la souveraineté doit être
repensée.Normalement, on entend par là (la souveraineté) sa ou ses
manifestations dans le pouvoir de l'État. Par conséquent, d'une relation
de tension, étant donné la nécessité de soumettre le pouvoir de l'État à
des paramètres de stricte légalité en termes de droits de l'homme. La
relation entre les droits de l'homme et l'État est complexe. L'État est
directement ou indirectement responsable, mais toujours en dernier
ressort, des violations des droits. Dans tout acte de violation des
droits de l'homme, l'État est présent par action ou par omission.L'État
doit également promouvoir, respecter et protéger les droits de
l'homme.Étant donné la complexité et l'ambiguïté de l'État par rapport
aux droits de l'homme, les droits de l'homme ont été interprétés comme
des limites à la souveraineté et au pouvoir de l'État.Nous voulons
aborder le problème d'une manière différente. Pensez à la souveraineté
populaire dans sa relation avec les droits de l'homme. Dans cette
optique, la souveraineté populaire et les droits de l'homme sont
respectifs. On ne peut pas penser au premier sans le second. Ce sont les
conditions matérielles et formelles des citoyennetés qui forment un
peuple souverain.